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 Crise du logement en Algérie : L’ONU met en cause la politique du gouvernement et la corruption

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Ouchen

Ouchen


Nombre de messages : 283
Date d'inscription : 01/06/2007

Crise du logement en Algérie : L’ONU met en cause la politique du gouvernement et la corruption Empty
MessageSujet: Crise du logement en Algérie : L’ONU met en cause la politique du gouvernement et la corruption   Crise du logement en Algérie : L’ONU met en cause la politique du gouvernement et la corruption EmptyMer 29 Fév - 17:58

TSA - 29.02.2012
par Ratiba Bouadma

Un million d’habitations inoccupées, logements sociaux attribués à des non‑nécessiteux, familles vivant dans des garages ou entassées dans de petits appartements, corruption et passe‑droits dans la distribution de logements sociaux, envolée des prix des loyers… Ce sont les principales conclusions de la rapporteuse spéciale des Nations Unies sur le droit à un logement convenable, Raquel Rolnik, consignées dans son rapport sur le logement en Algérie.

Le rapport, établi après une visite de la rapporteuse onusienne en Algérie en juillet 2011, pointe du doigt la politique gouvernementale du logement. « La politique algérienne du logement n’est pas étudiée », selon le rapport qui relève l’énorme différence entre l’offre et la demande sur le logement en Algérie.

Dans la capitale, un tiers de la population a introduit une demande pour bénéficier d’un logement entre 1999 et 2010, indique le rapport, dont TSA a obtenu une copie. Mme Rolnik reconnaît les efforts du gouvernement depuis 1999 pour réduire la crise du logement mais elle met en cause la faiblesse des politiques suivies pour y parvenir. Elle a constaté durant sa visite en Algérie l’énorme souffrance des Algériens pour accéder à un logement convenable, selon le rapport. Le marché de l’immobilier est difficilement accessible à la majorité de la population en raison de la spéculation et des prix prohibitifs des loyers qui ont été multipliés par cinq entre 2005 et 2010, ajoute la même source. Paradoxalement, c’est durant cette période qu’un grand nombre de logements lancés par le gouvernement ont été construits.

40 % des logements sociaux attribués à des jeunes de moins de 30 ans

Raquel Rolnik critique les commissions de daïra chargées de distribuer les logements sociaux et la marginalisation de la société civile et de la population dans l’établissement des politiques de logement. « Ces commissions ne disposent pas de toutes les prérogatives pour distribuer le logement, ce qui favorise la corruption et les passe‑droits », rapporte Raquel Rolnik qui s’inquiète de la non‑prise en charge par les autorités des recours introduits par les demandeurs de logement. L’affichage des listes de bénéficiaires de logements sociaux a souvent été suivi d’émeutes et de protestations, ce qui témoigne de l’absence de confiance entre la population et les autorités, ajoute le rapport.

Mme Rolnik relève dans son rapport le développement du marché noir de la location illégale des logements sociaux et des logements sociaux participatifs. « Des logements sont attribués illégalement à des personnes inéligibles. Ensuite, ils sont vendus à des prix exorbitants ou loués au noir », ajoute le rapport qui précise que 40 % des logements sont attribués à des demandeurs âgés de moins de 30 ans alors que ceux âgés de 35 à 50 ans sont dans un besoin de logement plus impératif et sont plus nombreux à le solliciter. « 46,14 % des demandeurs de logements sont âgés entre 35 et 50 ans et seulement 9,07 % des demandeurs ont moins de 30 ans », selon le rapport.

Plus inquiétant, la majorité des bénéficiaires de logements sociaux ne paient pas les loyers. Raquel Rolnik affirme dans son rapport, citant les autorités, que 14 % des logements en Algérie ne sont pas occupés, ce qui équivaut à un million d’unités. Elle relève l’absence de statistiques sur la demande réelle de logements et déplore les conditions de vie difficile de nombreuses familles qui vivent dans des quartiers dépourvus de toutes les commodités, dans des garages, des chambres d’hôtel ou entassées dans de petits appartements. Elle a également remarqué que des familles continuent à occuper des chalets attribués aux sinistrés du séisme qui avait frappé la région d’Alger en 2003.







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Arthémis
Admin
Arthémis


Nombre de messages : 174
Date d'inscription : 17/03/2007

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MessageSujet: Re: Crise du logement en Algérie : L’ONU met en cause la politique du gouvernement et la corruption   Crise du logement en Algérie : L’ONU met en cause la politique du gouvernement et la corruption EmptyJeu 8 Mar - 17:58

TSA - 7.03.2012
par Riyad Hamadi

L’Algérie juge "inappropriées" certaines affirmations de Raquel Rolnik

L’Algérie est disposée à examiner avec « la plus grande attention » les recommandations de la rapporteuse spéciale de l’ONU sur le logement convenable, a indiqué le ministère des Affaires étrangères mercredi dans un communiqué. Dans sa réaction au rapport de Mme Raquel Rolnik sur la visite qu’elle a effectuée en Algérie du 9 au 19 juillet 2011, présenté mardi à la 19e session du Conseil des droits de l’Homme (CDH), la délégation algérienne a souligné, selon la même source, que « l’accès au logement décent est stratégique en Algérie car il y va de la stabilité et du bien‑être social de la famille, cellule de base de la société algérienne ».

La délégation algérienne également a apporté des clarifications sur des affirmations jugées « inappropriées », regrettant, à ce propos, « la généralisation de certaines situations isolées et singulières jetant le doute et le discrédit sur le processus de distribution de logements ». La délégation algérienne a réaffirmé « la clarté, l’objectivité et l’impartialité des critères d’attribution arrêtés par la réglementation en vigueur ».

Dans son rapport sur le logement en Algérie, Mme Rolnik a estimé que la politique algérienne de logement n’était pas étudiée. Elle a notamment critiqué les commissions de daïra chargées de distribuer les logements sociaux et la marginalisation de la société civile et de la population dans l’établissement des politiques de logement. La délégation algérienne a également fait part de l’effort consenti en Algérie, en matière de réalisation du logement décent qui s’est poursuivi à un rythme « soutenu » depuis 1999. Elle a indiqué, dans ce contexte, que les pouvoirs publics « ne ménagent aucun effort pour assurer l’équité, la justice et la transparence dans la distribution de logement ». C’est dans ce cadre que la délégation algérienne a annoncé pour la période 2010–2014, la livraison de 1,2 million de logements de diverses catégories, précisant, à ce sujet, que les logements sociaux sont pris en charge totalement par le budget de l’État et sont destinés aux citoyens à faibles revenus et en situation de précarité.




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