Un nouvel inceste, doublé d'une horrible séquestration, découvert à quelques 120 km de Vienne, en Autriche, vient rappeler à l'homme qu'il ne reste pas très distant de l'animal le plus sauvage encore de l'univers. Sinon comment expliquer que cet Autrichien de 73 ans, apparemment sain d'esprit et en pleine possession de ses facultés physiques et mentales, ait pu commettre, depuis vingt-quatre ans, des actes aussi abominables sur la personne de sa fille, qu'il avait enfermée dans la cave de sa maison ?
Non seulement ce triste individu abusait de son enfant depuis l'âge de 11 ans, en utilisant la force au besoin, mais il lui a fait sept enfants. Et c'est par un simple hasard que le médecin, devant lequel sa fille de 19 ans, très malade, s'était rendue pour des soins, a fini par déclencher la découverte de la séquestration de la mère et de ses enfants. Le toubib avait simplement demandé à examiner la mère, pensant sans doute que les symptômes présentés par la patiente pouvaient trouver leur explication chez la génitrice.
La mère, recluse depuis 1984, n'avait jamais revu le jour durant toutes ces longues années. A 42 ans, elle présente, semble-t-il, les traits d'une femme de vingt ans son aînée. Autant dire que la malheureuse avait souffert le martyre, en sus de celui de procréer sept bambins pour satisfaire les besoins bestiaux de son propre père.
La cave était fermée par une porte en béton armé, où se découpait une espèce de portillon métallique s'ouvrant par un système électronique dont seul le père possédait la clef. L'illuminé ne manquait vraiment pas d'imagination.
D'ailleurs, par un stratagème combiné par lui-même, trois des six enfants - le septième étant mort dès son jeune âge -, ont été recueillis à la porte de la maison par la femme et le mari incestueux au prétexte que leur mère se trouvait en grande difficulté pour les élever, laissant ainsi le soin à ses parents de suppléer à son incapacité. Ceux-là ont pu poursuivre leurs études et vivre normalement entre grand'mère et (grand) père.
Par contre, les trois autres, dont la fille malade, un garçon de 19 ans et un autre de 6 sont restés malheureusement hors de l'espèce humaine. Ils n'ont jamais été à l'école ni simplement vu les abords de leur enclos, se contentant de passer leur temps devant le seul objet les reliant au monde des vivants, le téléviseur.
L'abominable père n'a eu aucune peine à reconnaître son crime, dès son premier interrogatoire chez les policiers.