Indifféremment la grande délinquance sévit aussi bien dans les sociétés occidentales que dans des pays du tiers monde, à l'exemple de l'Algérie, avec, toutefois, cette distinction qu'elle est proportionnellement moins forte dans ces contrées outre méditerranéennes que dans ce pays.
Avec l'accès, encore récent, de ce dernier parmi les producteurs de narcotiques, l'on peut dire que la boucle est désormais quasiment bouclée, puisqu'il n'existe plus d'autres maux sociaux assez graves qui n'y soient identifiés.
Le plus préoccupant, aujourd'hui, est cependant cette recrudescence soudaine des viols devenue très inquiétante. Au cours du premier trimestre de cette année, 71 affaires ont déjà été traitées par les seuls services de la gendarmerie, note le journal Le Soir d'Algérie d'aujourd'hui.
En 2007, 334 affaires de ce type sont arrivées devant les tribunaux. L'ouest retenait principalement l'attention avec 19 viols à Oran, 17 autres à Mostaganem et à Tiaret. L'on sait, bien sûr, que cette région, de longue date déjà, battait les records, tant la débauche, l'alcool et la drogue la singularisent à l'image d'Annaba, cette autre ville à l'est soumise aux mêmes travers.
De plus, si les femmes sont les victimes de ces viols, l'on observe désormais que l'enfance n'est pas à l'abri des pédophiles de plus en plus nombreux à céder à un besoin bestial d'assouvir leur soif de chair humaine. On compte presque pour moitié le nombre des violences exercées ainsi sur les mineurs.
Phénomène inédit, sans doute, les violeurs appartiennent généralement à la tranche d'âge mûr des quadras, sinon des barbons. Egalement, chose inhabituelle, l'intrusion des femmes - 4 cas au moins ont été dénombrés - au nombre des violeurs de mineurs pose désormais le problème de la dégénérescence des moeurs, qui mérite un examen approfondi de la part des spécialistes.