Un nouveau scandale agite l'armée américaine engagée en Afghanistan. Des photos horribles publiées montrent, comme hier en Irak, comment les Gi's exécutent froidement des Afghans et les démembrent, de façon machiavélique et barbare qui rappelle à n'en pas douter les exactions commises aussi sauvagement par leurs aïeux à une certaine époque non lointaine contre les Indiens d'Amérique. Le Pentagone s'empresse, bien sûr, de tout entreprendre pour soustraire ces photos aux yeux du public particulièrement étranger et musulman. Mais, pour qui sait ce dont les Yankee sont capables, il faut reconnaître qu'il n'y a là vraiment rien d'étrange ni de surprenant.
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LEMONDE.FR avec AFP | 21.03.11 |
L'hebdomadaire allemand Der Spiegel a publié, lundi 21 mars, trois photos à charge contre des soldats américains accusés d'exactions en Afghanistan, dont il affirme que le Pentagone voulait empêcher la publication. Sur deux des clichés, deux soldats américains se tiennent à côté d'un cadavre qui serait celui d'un civil assassiné délibérément par leur unité et lui tirent la tête par les cheveux, comme un trophée. Une douzaine de soldats de cette unité ont été poursuivis par la justice militaire et cinq d'entre eux doivent passer en cour martiale.
Selon l'accusation, les cinq soldats auraient organisé pour s'amuser le meurtre de trois civils afghans entre janvier et mai 2010, pendant leur déploiement dans la province de Kandahar (Ssud), et auraient, pour certains d'entre eux, démembré des corps, conservé des parties de cadavres et pris des photos aux côtés des dépouilles mortelles. Une troisième photo montre les cadavres de deux victimes, assises dos à dos, devant un blindé. Selon l'hebdomadaire, elle était en possession d'un des accusés.
Der Spiegel affirme que le Pentagone a tout fait pour éviter la publication des photos, craignant qu'elle ait le même effet que les photos prises par les gardiens américains de la prison d'Abou Ghraib, en Irak, qui torturaient et humiliaient leurs prisonniers pour le plaisir. "Nous n'en publions qu'une infime partie, trois sur quelque quatre mille photos et vidéos, juste ce qui est indispensable pour raconter l'histoire d'une guerre qui a commencé avec les meilleures intentions, qui devait chasser les terroristes d'Al-Qaida d'Afghanistan, qui était autorisée par un mandat de l'ONU, mais qui est depuis longtemps devenue une autre guerre", écrit le magazine.