Au moins 18 personnes sont mortes dans une mine d'or illégale à l'ouest du Ghana. Elles ont été ensevelies sous des tonnes de terre.
Dans ce pays, classé second en Afrique après l'Afrique du Sud, où les gisements d'or constituent plus de 90 % des ressources minières, avant la bauxite, le manganèse et les diamants, nombreux sont les prospecteurs des deux sexes qui s'adonnent à l'extraction illégale de ce métal précieux. Dans leur ensemble, ils agissent en marge de la loi et opèrent sur des concessions déjà attribuées à des sociétés agréées. De plus, ils ne tiennent aucun compte des exigences de sécurité pour prévenir les accidents dus aux éboulements ou à l'ensevelissement.
Malgré les efforts de l'Etat ayant pour objet de les organiser et de les contrôler de sorte à leur assurer une meilleure protection en contrepartie de leur contribution fiscale, ces chercheurs préfèrent travailler de manière marginale et autonome, rejetant surtout toute espèce de soumission à l'impôt.
Aussi, restent-ils de plus en plus nombreux à se lancer aveuglément dans cette aventure bien périlleuse, qui profite aussi à beaucoup d'intermédiaires qui leur rachètent leurs découvertes. Celles-ci sont revendues à l'extérieur du pays, totalement en infraction avec la loi et à contre-courant des attentes légitimes des populations locales.