Parce que, dans la Bible, il est écrit que lors de l'Exode "les enfants d'Israël ont traversé la mer à pied sec et que les eaux ont formé une muraille à leur droite et à leur gauche", des chercheurs américains se sont mis en tête de tenter d'expliquer scientifiquement un tel partage des eaux à l'endroit où Moïse aurait fait traverser la mer à ses compatriotes.
"Les auteurs du Livre de l'Exode ont pourtant vraiment essayé de situer l'endroit où Moïse a traversé mais les trois sites qu'ils nomment n'existent plus", semble regretter l'un des chercheurs.
Aussi, ces derniers sont-ils partis dans la construction de conjectures aussi insensées que constitutives de dénis à la science elle-même. Ils appuient leur fourbi par un tas de modélisations où le rôle des vents soufflant à plus de 100 km/h est mis en jeu, pour parvenir à émettre l'hypothèse que la mer se serait sans doute repliée sur elle-même à un endroit précis pour permettre le passage des exilés.
C'est en partant de telles absurdités que le monde s'est retrouvé aujourd'hui divisé entre monothéistes chrétiens, juifs, musulmans, d'un côté, et non monothéistes, de l'autre, représentés par une population nettement plus nombreuse. Car, à côté du "miracle" de la mer se retirant ici, les Chrétiens continuent de croire dur comme fer que Jésus est, autre "miracle", le fils de Marie la vierge, ignorant tout simplement, d'une part, que Joseph était son père et que sa mère avait donné naissance à trois ou quatre autres enfants, et que, d'autre part, aucun des "miracles" que lui attribue effrontément l'Église n'a eu de consistance vérifiée.
Mais le plus drôle dans ce camp des monothéistes, c'est que peu nombreux sont les gens sensés se posant la question de savoir pourquoi trois religions sont nées précisément dans un triangle de quelques milliers de kilomètres carrés seulement et que, nulle part, dans la Bible, les Évangiles ou le Coran, il n'est fait état de l'existence d'autres peuples à travers la planète. Il est vrai que l'on oublie souvent que la terre existe depuis des millions voire des milliards d'années et que Dieu, si tant est qu'il existe, aurait attendu les 4000 ou 5000 dernières années pour révéler sa présence.
Au final, lesdits chercheurs feraient aussi bien de trouver la solution de la quadrature du cercle.