Jeune Afrique annonce qu'une bande de 12 femmes israéliennes a été arrêtée à Tel-Aviv pour traite de blanches. Elles les faisaient venir clandestinement de l'ancienne URSS pour les faire travailler contre leur gré dans le plus vieux métier du monde.
Liée à l'une des mafias locales en Israël, la responsable du groupe utilisait des rabatteurs pour recruter des jeunes femmes en Ukraine, en Moldavie et en Biélorussie. Ces derniers leur faisaient croire qu'elles seraient embauchées en Israël dans des boîtes de nuit comme serveuses et danseuses. Ils les introduisaient ensuite clandestinement par l'Egypte en leur faisant traverser des zones, semble-t-il, très dangereuses où elles étaient exposées à des maltraitances infligées par leurs passeurs bédouins.
Une fois arrivées sur les lieux, elles s'offraient à la merci de leurs "propriétaires" qui les obligeaient à se prostituer sans rémunération, au moins pendant un mois pour rembourser les frais de leur voyage. Ainsi, en deux ans, plus de 2000 femmes se seraient placées dans ces conditions entre les mains de souteneurs israéliens qui les exploitent en Israël même et à Chypre.
Les femmes impliquées dans ce trafic ont, dès leur arrestation, menacé de mort les malheureuses étrangères pour les empêcher de témoigner des méfaits qu'elles ont subis. Des exécutions ont d'ailleurs été opérées même en dehors d'Israël pour punir celles qui ont parlé.
Ces faits n'étonnent en rien, en vérité. Pour des raisons difficiles à expliquer, le monde juif s'est toujours distingué dans l'exploitation de la prostitution. En Algérie, par le passé, comme en France et partout en Europe, hier et aujourd'hui, l'ensemble des bordels et autres maisons de passe appartiennent ou sont gérés dans une large majorité par des juifs, exerçant bien souvent en couple.