Parti aujourd'hui en Afrique pour y prêcher la bonne parole, Benoît XVI a atterri au Cameroun, première escale de son périple qui va le conduire à travers nombre de pays de confession chrétienne.
Devant les journalistes qui l'on interrogé à propos du sida, le pape a déclaré que le mal se trouvait davantage dans les préservatifs que dans le traitement de la maladie. « Au contraire, l'utilisation des préservatifs aggrave le problème », a déclaré Sa Sainteté, avant d'ajouter que le meilleur remède applicable contre la propagation du virus dévastateur se trouve dans l'abstinence et la fidélité au mariage. Mais une semblable vision des choses n'est cependant pas partagée par de nombreux prêtres et religieux impliqués dans la lutte contre ce fléau. L'on sait , évidemment, que la maladie aurait déjà tué 25 millions de personnes, essentiellement en Afrique, depuis son apparition dans les années quatre-vingts et que les soins, extrêmement coûteux, ne sont guère à la portée du commun des Africains.
L'illustre visiteur a insisté, par ailleurs, sur la nécessité de développer "le réveil spirituel et humain", pour venir à bout des problèmes sociaux de la planète.