200 millions de dollars, soit quelques 1 200 milliards de centimes, est la somme que Bouteflika a décidé, sans l'ombre de la moindre concertation dans son pays, d'octroyer à ses frères palestiniens pour reconstruire Ghaza.
C'est à croire que le président algérien n'a cure des finances publiques et de leur équilibre pour se permettre une telle libéralité, prise sur le dos du contribuable. Cela confirme même la haute main qu'on le dit disposer sur la gestion des ressources pétrolières, dont chacun sait que tout s'y déroule dans une opacité si déroutante que le FMI et la Banque mondiale ont déjà mis en alerte l'opinion quant à leur dilapidation.
Certes, l'Algérie, qui se dit arabe, ne peut manquer à son devoir d'apporter une contribution aux Palestiniens à la mesure de ses moyens. Mais de là à leur offrir 1200 milliards, qui finiront sans doute dans les poches de truands qui ont mis à sac leur pays, c'est un geste que les plus grands pays pétroliers arabes ne sont certainement pas prêts d'accomplir.
Il tarde aux Algériens de se débarrasser de ce régime d'illustres incapables, que l'essor seul de l'arabo-baathisme préoccupe au premier degré. Il est temps que la lessiveuse passe à El-Mouradia pour balayer cette engeance qui s'est accaparé du pouvoir sans jamais le mériter. Il est temps enfin que les Algériens honorent ce pourquoi des centaines de milliers de leurs aïeux ont vraiment sacrifié leur vie.