Un commandant et un soldat de l'armée algérienne ont été tués en sautant sur une mine, à l'occasion d'une opération engagée au Djebel Ouahch, aux abords de Constantine, à l'effet de réduire des groupuscules terroristes qui essaiment la région. 7 gardes communaux ont été également blessés par l'explosion.
Le pilonnage préalable des lieux à l'artillerie et par des hélicoptères semble toutefois avoir eu raison des terroristes qui y avaient été signalés, indiquent les journaux d'Alger. Mais faute d'avoir retrouvé quelques traces de leur élimination, ces derniers n'excluent pas toutefois l'hypothèse que les criminels ont abandonné d'eux-mêmes leurs refuges pour aller se mettre à l'abri dans un autre maquis de la wilaya voisine de Skikda.
La résurgence, en tout cas, de nouveaux maquis dans la région repose le problème de la lutte contre le terrorisme qui s'ouvre désormais dans sa plus large dimension, les milliers d'assassins de cette mouvance ayant été élargis par la grâce de la satanée loi dite de réconciliation nationale et pouvant très librement aller rejoindre leurs camarades encore au combat.
Le manque d'entrain, voire le détachement avec lequel les forces militaires s'engagent, aujourd'hui, dans la lutte contre ces criminels se ressentira incontestablement de la qualité médiocre des résultats attendus. Et Bouteflika, pour une fois, en semble bien conscient, lui qui a mobilisé pour sa propre sécurité 5000 policiers lors de son récent voyage à Tamanrasset.