Une étude de l'INSEE, publiée par le Figaro, montre une progression de 8.6 %, en moyenne et par an, du patrimoine brut des ménages français. Sa valeur globale s'établit, en 2003, à 6077 milliards d'euros.
Pendant ce temps, le revenu disponible des ménages a crû de 4.1 %. Les patrimoines ont progressé de 35 % pour le financier et 86 % pour l'immobilier.
Les inégalités de patrimoine privé se sont en même temps accrues sous l'effet de l'immobilier. En moyenne, le patrimoine privé des ménages est passé de 135 910 euros en 1997 à 194 460 en 2003 (soit une augmentation de 43.1 %). En particulier, la génération de ceux qui sont nés entre 1945 et 1955 possède plus de patrimoine privé que celles qui la précèdent ou la suivent.
Le patrimoine immobilier des ménages parisiens est plus faible que celui des ménages habitant en province : il y a moins de propriétaires dans la capitale. Inversement, le patrimoine financier des Parisiens est plus élevé, 13 000 euros, contre 8 240 ailleurs.
L'assurance-vie est enfin le seul actif dont la part progresse au niveau du patrimoine financier des ménages : 39.8 % en 2003 contre 31.6 % en 1997. Cela s'explique par les incertitudes attachées au devenir des retraites. C'est pourquoi l'assurance-vie attire, chaque année, plus de 50 milliards d'euros.