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 Tizi-Ouzou : des micro-entreprises au bord de la faillite appellent l’État au secours

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2 participants
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Aomar

Aomar


Nombre de messages : 212
Date d'inscription : 11/05/2007

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MessageSujet: Tizi-Ouzou : des micro-entreprises au bord de la faillite appellent l’État au secours   Tizi-Ouzou : des micro-entreprises au bord de la faillite appellent l’État au secours EmptyDim 26 Fév - 19:38

TSA - 26.02.2012
par Imene Brahimi

Les micro‑entreprises, créées dans le cadre de l’Ansej, de la Cnac et de l’Angem à Tizi-Ouzou (Algérie), sont dans le rouge, alerte un rapport établi par le Forum des promoteurs de cette wilaya. « Le constat est amer, des milliers de petites entreprises sont plus que jamais menacées du spectre de la faillite si l’État ne prend aucune mesure d’encadrement et d’accompagnement au profit de leurs promoteurs », affirme ce Forum. Réunis fin janvier, les membres de cette association tirent la sonnette d’alarme et dénoncent les entraves administratives et la corruption qui minent l’économie de la région. « Le marché est sous l’emprise d’une bureaucratie et d’une corruption qui étendent leurs tentacules sur tous les secteurs de la vie économique du pays », déplore le Forum des jeunes entrepreneurs.

Les participants à la réunion citent aussi un environnement de travail défavorable et un état financier « désastreux » des micro‑entreprises dans la wilaya de Tizi-Ouzou. En dépit des engagements du gouvernement à soutenir les micro‑entreprises en leur réservant, par exemple, une partie de la commande publique, le collectif des promoteurs de Tizi-Ouzou livre dans son rapport la réalité du terrain. « Les marchés publics sont loin d’être à la portée des micro‑entreprises, un marché de sous‑traitance escamoté par des spéculateurs, une absence d’étude sérieuse du marché du travail, une défaillance notable des études techniques et économiques, une absence d’accompagnement, information et orientation à quoi s’ajoute un harcèlement de la part des banques », détaille l’association.

Le rapport relève aussi que la majorité des promoteurs trouvent « une énorme difficulté à respecter leurs tableaux d’échéanciers en raison du manque d’activité et la masse pesante de charges, ajouté à cela le retard dans le traitement des situations par les services concernés qui se répercute sur les pénalités à payer par les promoteurs déjà en situation financière désastreuse ». Le manque de liquidités pour financer le cycle d’exploitation, l’inadéquation des flux monétaires entrants et sortants sont également cités comme problèmes financiers majeurs par les jeunes promoteurs qui ne clôturent pas cette liste de problèmes sans mettre l’accent sur les retards dans le traitement, qu’ils jugent lent, des dossiers par les banques lors de la réalisation et lors de la certification des chèques. Une situation qui engendre un deuxième tableau d’échéancier et donc des intérêts intercalaires qui sont à la charge du promoteur.

Pour éviter la disparition de nombreuses micro‑entreprises, les promoteurs de Tizi-Ouzou revendiquent notamment l’arrêt du harcèlement par les banques, la création d’un fonds de solidarité avec les micro‑entreprises, la réglementation de l’intégration des micro‑entreprises dans la sous‑traitance, la prorogation de la durée d’exonération d’impôts, l’accès au rééchelonnement de la dette sans variation du taux d’intérêt et la reconsidération des modalités d’octroi des locaux. Ils revendiquent également la valorisation des études technico‑économiques en prenant en compte le facteur de saturation et le fonds de roulement ainsi que la suppression des droits de dépôt des comptes sociaux pour les personnes morales.



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Merzak

Merzak


Nombre de messages : 243
Date d'inscription : 17/05/2007

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MessageSujet: Re: Tizi-Ouzou : des micro-entreprises au bord de la faillite appellent l’État au secours   Tizi-Ouzou : des micro-entreprises au bord de la faillite appellent l’État au secours EmptyDim 26 Fév - 20:02

Ce n'est là rien d'autre qu'un appel du pied à l'État pour qu'il efface les dettes de ces micro-entreprises, lancées, il est vrai, dans la précipitation et sur les fonds du contribuable.

On ne naît pas gestionnaire, on le devient. Mais, pour y arriver, il faut réunir nombre de conditions qui ne sont pas toujours accessibles aux jeunes blancs-becs qui viennent à peine de quitter les bancs de leur école ou de leur université. Et là, la faute est imputable pour l'essentiel aux dirigeants au sommet qui, improvisateurs invétérés, dilapident ainsi les fonds publics pour acheter la paix sociale et préserver leur pouvoir, aux dépens bien évidemment de l'intérêt de la société tout entière.

Avant de servir, en effet, des millions de dinars à ces néo-businessmen, il eût fallu d'abord leur apprendre les rudiments de l'économie, les droits et devoirs du citoyen sur tous les plans, et notamment les côtés fiscal et parafiscal. Il importe encore de les persuader de la nécessité impérative de respecter leurs engagements de remboursement des fonds mis à leur disposition, etc.

Faute d'avoir fait tout cela, l'État sombre dans sa médiocrité devenue légendaire, en renouvelant ici la même erreur commise à l'endroit des agriculteurs auxquels il a dispensé généreusement et à fonds perdus des sommes parfois colossales qui creusent le déficit public.

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