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 Le président allemand rattrapé par les affaires

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Nassima

Nassima


Nombre de messages : 263
Date d'inscription : 02/06/2007

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MessageSujet: Le président allemand rattrapé par les affaires   Le président allemand rattrapé par les affaires EmptyLun 2 Jan - 20:23

LEMONDE.FR avec AFP | 02.01.12 |

Le président allemand rattrapé par les affaires Christ10Le président allemand, Christian Wulff, empêtré dans une affaire de prêt privé, faisait l'objet de nouvelles pressions, lundi 2 janvier, accusé d'avoir tenté d'empêcher la publication d'informations par la presse.

Le quotidien de Munich Süddeutsche Zeitung, qui a lancé les premières révélations, écrivait lundi que M. Wulff avait menacé le rédacteur en chef du puissant quotidien populaire Bild, à l'origine de l'affaire, de rompre tout lien avec le journal s'il rendait publique cette histoire.

Le journal bavarois poursuit dans son édition à paraître mardi en indiquant qu'il a reçu une confirmation écrite de Bild que le président avait également appelé Mathias Döpfner, président du directoire des éditions Springer, maison-mère de Bild. Celui-ci lui aurait rappelé que la rédaction du journal était indépendante.

MENACES JUDICIAIRES

Dans un article à paraître mardi, Kai Diekmann, rédacteur en chef de Bild, écrit que M. Wulff a menacé l'auteur de l'article de poursuites judiciaires dans un message sur le répondeur de son téléphone portable, le 12 décembre, soit la veille de la publication des premières informations. Le président avait auparavant envoyé au journal une réponse aux éléments figurant dans l'article à paraître, mais s'était rétracté juste avant le bouclage.

Toujours selon le responsable du quotidien le plus lu d'Europe – 2,9 millions d'exemplaires vendus et 12 millions de lecteurs revendiqués –, le président a présenté des excuses deux jours plus tard, pour le contenu de son message et le ton employé.

"Après un vaste débat rédactionnel, la rédaction de Bild a renoncé à évoquer cet incident. Mais cette (décision) n'a eu aucune conséquence sur la suite de notre enquête et sur les questions qui étaient ou sont encore posées au sujet de ce crédit immobilier", a ajouté M. Diekmann.

Une porte-parole du président a assuré, lundi, que la liberté de la presse était pour M. Wulff "un bien d'une très grande valeur". "Concernant des rendez-vous en tête à tête ou des conversations téléphoniques, le président ne donne par principe aucun renseignement", a-t-elle précisé, estimant que le chef de l'État avait "pratiqué la transparence".

UN PRÊT DE 500 000 EUROS

Depuis la mi-décembre, M. Wulff est mis en cause pour avoir bénéficié d'un prêt immobilier avantageux auprès d'un couple de riches entrepreneurs. Bien qu'il ait un rôle essentiellement honorifique, le président allemand se doit d'être une autorité morale. M. Wulff et son épouse, Bettina, ont emprunté 500 000 euros à la femme d'un chef d'entreprise d'Osnabrück (Nord-Ouest) afin d'acquérir une maison. Ce ne sont pas tant les conditions d'obtention de ce prêt que les déclarations de M. Wulff à ce propos qui ont donné naissance à l'affaire, dans un pays très à cheval sur la morale de ses responsables politiques.

En février 2010, M. Wulff avait dû s'expliquer devant le Parlement régional de Basse-Saxe, État qu'il dirigeait, sur sa relation avec cet entrepreneur, Egon Geerkens, avec lequel il a parfois passé des vacances. Il avait assuré n'avoir aucun lien d'affaires avec cet ami de longue date. S'appuyant sur l'existence du prêt, Bild a accusé M. Wulff d'avoir menti devant le Parlement. Peu avant Noël, M. Wulff a présenté des excuses, reconnaissant ne pas avoir été "rigoureux".

Par ailleurs, le président est soupçonné par plusieurs médias, lundi, d'avoir obtenu de la banque régionale du Bade-Wurtemberg (BW) un prêt à des conditions avantageuses en remerciement de son rôle dans un sauvetage financier du constructeur automobile Porsche en 2009.

Les journaux évoquent un possible conflit d'intérêts, M. Wulff ayant siégé en tant que chef du gouvernement régional de Basse-Saxe au conseil d'administration de Volkswagen, marque sœur de Porsche, et la BW étant la banque du constructeur de voitures de sport.

(http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/01/02/le-president-allemand-rattrape-par-les-affaires_1624895_3214.html)

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Hérisson

Hérisson


Nombre de messages : 249
Date d'inscription : 07/04/2007

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MessageSujet: Re: Le président allemand rattrapé par les affaires   Le président allemand rattrapé par les affaires EmptySam 7 Jan - 18:23

Lefigaro.fr - 6.01.2012
par Patrick Saint-Paul

Le président Wulff acculé par la presse allemande

Redoutable machine de guerre, le quotidien «Bild» multiplie les révélations embarrassantes pour le chef de l'État.

Pris dans la tourmente, le président allemand a eu tort d'ignorer l'avertissement adressé sur Twitter par Boris Becker. « Il ne faut jamais chercher Bild, ou alors il faut gagner Wimbledon », avait prévenu l'ancien champion de tennis. Deux jours après ses explications télé­visées, Christian Wulff ne cesse de perdre des points dans son match vérité avec les médias allemands. Plus que jamais dans la tourmente, le voici engagé en plein conflit avec Bild, le quotidien le plus puissant d'Europe. Accusé de tronquer la vérité, le président Wulff s'accroche à son poste… Mais les observateurs politiques berlinois ne donnent pas cher de sa survie politique.

« Ceux qui réduisent le cas et les problèmes du président fédéral à une lutte de pouvoir entre le chef de l'État et le plus grand journal du pays se trompent totalement », se défendait Kai Diekmann, rédacteur en chef de Bild dans les colonnes de son journal, vendredi. La veille, Wulff avait refusé que le quotidien populaire publie le script d'un message au contenu potentiellement explosif qu'il avait laissé sur la boîte vocale de Diekmann à propos d'un article. Mi-décembre, Bild avait révélé l'existence d'un prêt immobilier de 500.000 euros obtenu dans des conditions controversées et souscrit par le président auprès d'un riche ami industriel.

Menaces de poursuites

Le journal affirme que dans ce message, le chef de l'État a menacé Bild d'une « guerre » et de poursuites en justice s'il publiait son article. Mercredi soir, Wulff, tout en reconnaissant avoir commis une « grave erreur » en laissant ce message, a affirmé qu'il n'avait pas demandé la non-publication de l'article, mais simplement le report de 24 heures de sa parution afin qu'il ait le temps de bien y répondre. Diekmann conteste immédiatement cette­ version. « Afin de lever les ambiguïtés sur le but et la teneur de votre appel, nous jugeons nécessaire de publier le script de votre message », écrit-il dans une lettre à Wulff publiée dans Bild. Au nom de la transparence promise par le président, il réclame son accord pour publier le verbatim. Mais le quotidien essuie un refus embarrassé du chef de l'État.

Jeudi, la banque BW a aussi contesté la version présentée par Wulff à la télévision sur les conditions d'obtention de son crédit dans l'établissement. Il affirmait avoir transformé son crédit privé­ en prêt bancaire dès novembre 2011. La banque BW a révélé avoir reçu sa signature le 21 décembre, en plein cœur du scandale. Depuis vendredi, Bettina Wulff est aussi mise en cause pour avoir porté gratuitement « des vêtements de luxe » prêtés par des couturiers allemands. Sans réel pouvoir, mais censé incarner une autorité morale, Wulff semble désormais dépouillé du moindre crédit moral auprès des médias allemands.

Accroché à une histoire, qui passionne le pays tout entier, Bild n'est pas prêt de lâcher sa proie. Avec ses 3 millions d'exemplaires vendus et ses 12 millions de lecteurs quotidiens, le journal est une redoutable machine de guerre, qui influence l'agenda politique allemand et la chancelière. Pour un président désormais qualifié de « stagiaire » dans la presse allemande, le combat paraît bien inégal.

(http://www.lefigaro.fr/international/2012/01/06/01003-20120106ARTFIG00591-le-president-wulff-accule-par-la-presse-allemande.php)
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