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 La marche des étudiants a abouti à Alger au grand dam des policiers chargés de les réprimer

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Ghania

Ghania


Nombre de messages : 273
Date d'inscription : 14/05/2007

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MessageSujet: La marche des étudiants a abouti à Alger au grand dam des policiers chargés de les réprimer   La marche des étudiants a abouti à Alger au grand dam des policiers chargés de les réprimer EmptyMar 12 Avr - 17:02

La marche des étudiants a abouti à Alger au grand dam des policiers chargés de les réprimer Manif110Les étudiants ont enfin brisé le mur de la peur, aujourd'hui, et réussi à forcer les multiples barrages de police dressés devant eux pour pousser leur marche de protestation depuis la Grande poste, au centre ville, jusqu'au siège de la présidence de la République situé au Golf, rapportent les médias.

Certes, durant tout un aussi long trajet, ils ont dû affronter les agressions et autres brimades des rangées de policiers, dont nombre étaient en civil, mais, pari gagné, ce que les manifestants des partis politiques n'avaient pas pu réaliser jusqu'ici, eux l'ont fait, sous les acclamations et les hourras des foules agglutinées sur les trottoirs. Et l'on déplore une centaine de blessés parmi les étudiants dont plusieurs dizaines grièvement. Les malheureux avaient reçu directement sur le crâne les coups de matraque assenés avec une rare violence par des policiers enragés, selon des témoins.

Il faut rappeler qu'hier déjà, devant cette même présidence, d'autres étudiants du second cycle universitaire, qui voulaient manifester leur colère au sujet d'une iniquité d'un règlement portant sur l'équivalence de leurs diplômes, ont été aussi sauvagement réprimés par la police, et beaucoup d'entre eux se sont retrouvés blessés parfois même grièvement.

L'important est enfin qu'aujourd'hui ils étaient des dizaines de milliers à braver les matraques - des manches de pioche en réalité -, pour se faufiler à travers les haies de flics solidement armés et progresser dans leur mouvement vers le Golf.

Aux yeux du monde, une telle manifestation, où retentissaient des slogans très pointus contre le pouvoir dictatorial en place, contre les violences de la police, ne peut que s'inscrire en faux contre les allégations d'un Ouyahia, Premier ministre, qui tente d'accréditer la thèse que le pays, à l'inverse de ses voisins, respire le calme et la tranquillité.