Après avoir inculpé mardi un espion à la solde de Tel Aviv, les autorités libanaises ont procédé avant-hier à l'arrestation d'un second, annonce une dépêche de l'AFP.
Le premier, du nom de Charbel Kazzi, arrêté il y a trois semaines, serait un complice du second, Tarek al-Rabaa. Tous deux travaillaient chez un opérateur de la téléphonie mobile Alpha.
Kazzi, ingénieur des transmissions selon la presse locale, est soupçonné d'avoir fourni à Israël des informations recueillies à travers le réseau libanais.
Tous deux sont passibles d'une condamnation à vie assortie de travaux forcés. Cette peine pourrait être étendue à la peine capitale s'il est démontré qu'il y a eu mort d'homme à la suite de la divulgation d'informations à l'ennemi.
70 personnes au total ont donc été arrêtées dans le cadre de l'opération déclenchée en 2009 pour mettre fin à la collaboration de Libanais avec Tel Aviv. Nombre d'entre elles sont des officiers de l'armée et de la police.
Il est vrai qu'Israël tire sa force de l'espionnage mis en place à grande échelle à travers tous les pays arabes et grâce auquel des renseignements de première main lui sont fournis contre quelques dollars. Tout particulièrement en Palestine, le nombre des espions à la solde des juifs reste toujours inquiétant, à en juger par les assassinats ciblés commis régulièrement par les forces israéliennes.