L'Algérie disposerait théoriquement de 42 ans de réserves de pétrole, selon le professeur Favennec de l'IFP (Institut français du pétrole). Plus exactement, ces réserves se monteraient à quelques 164 milliards de tonnes équivalent pétrole, soit un peu plus de 1200 milliards de barils de pétrole, rapporte le journal le Quotidien d'Oran qui a suivi la communication du professeur français donnée à l'hôtel Hilton d'Alger.
Il faut cependant tenir compte de l'arrivée sur le marché des pays émergents dont la consommation en constante progression devra peser considérablement à l'horizon 2025 où l'on estime la demande mondiale à quelques 20 milliards de tonnes contre 13 aujourd'hui, a ajouté l'orateur. Aussi, ce dernier s'inquiète-t-il de ce que le monde devra trouver autre chose que l'énergie nucléaire pour remplacer l'énergie fossile.
Selon lui, il est quasiment impensable que les prix du pétrole dégringolent en dessous de la fourchette des 60-80 dollars, tant la pression sur la demande s'accroît de jour en jour.
Les représentants du ministère algérien de l'Energie sont intervenus, par suite, pour indiquer que l'Algérie projette de raffiner, à l'horizon 2014, 50 millions de tonnes par an, avec la construction de 7 nouvelles raffineries, la modernisation et l'extension des anciennes. Ils comptent sur un investissement de 9 milliards de dollars, d'ici 2012, pour atteindre cet objectif.