S'il est un pays où l'on pousse l'injustice jusqu'à libérer de prison, sans même les juger, des égorgeurs multirécidivistes d'hommes, de femmes et d'enfants - suivez mon regard -, en France, en revanche, pour avoir tué un chat, un homme vient d'être condamné à deux mois de prison ferme.
Le verdict, prononcé en appel par la Cour de Montpellier et qui fera sans doute jurisprudence, frappe cet homme de 47 ans, père de deux enfants, reconnu coupable d'avoir volontairement jeté dans une baignoire acidulée la bête de sa voisine.
Parce que ses rapports avec cette dernière étaient mauvais, le quadra avait cru devoir s'en prendre à la bête que, sitôt son forfait accompli, il a jetée sous un sac poubelle dans le jardin de l'immeuble.
Il s'est même vanté de s'être "régalé" de son acte, auprès de la propriétaire.
A cause de la cruauté qui a accompagné cette mise à mort, l'affaire a été déjà jugée par le tribunal correctionnel qui a retenu la même peine. Le nouveau délibéré conforte donc les attentes de la Société protectrice des animaux, constituée comme partie civile.