Ouchen
Nombre de messages : 283 Date d'inscription : 01/06/2007
| Sujet: Un constat accablant du règne de Sarkozy Mer 7 Mai - 20:55 | |
| « Cette présidence est marquée par une rupture revendiquée : nouvelles orientations politiques, bouleversement dans la manière d'exercer le pouvoir, mais surtout rupture avec les droits de l'homme, malgré l'utilisation purement marketing qui en est faite par le nouveau pouvoir », déplore, dans une brochure publiée ce mercredi en librairie et reprise par 20minutes, la Ligue des droits de l'homme au terme de la première année de mandat de Nicolas Sarkozy à la tête de la France. « Aucune institution ne résiste au présidentialisme de Nicolas Sarkozy. Ni le gouvernement, ni le Parlement, ni le pouvoir judiciaire (...) La démocratie est asphyxiée par un “président-soleil, qui gère l'Etat comme une entreprise personnelle, dans une ambiance jet-set », est-il écrit, ensuite, dans cette brochure intitulée : " démocratie asphyxiée". « La société du contrôle et de la surveillance tend à s'imposer, notamment à travers la multiplication et le croisement des fichiers sur les personnes. Le pouvoir prétend définir l'identité nationale, sélectionner les immigrés (quitte à les soumettre à des tests ADN) et traquer les sans-papiers jusqu'à déclencher les pires drames humains », constate encore la LDA. Cette dernière dénonce par ailleurs : « La réforme des contrats de travail et l'émiettement des 35 heures, qui dessinent le clivage entre une “France du mérite” et une autre “de la glandouille”». Enfin, sur un autre volet de politique internationale, le document relève non sans amertume « Une diplomatie désinhibée (Libye, Chine, Russie), qui accorde la prééminence à la valeur “contrat” au détriment des droits de l'homme, alors que la toute nouvelle secrétaire d'Etat aux droits de l'homme est condamnée à jouer les utilités... Il n'y a quasiment pas de sujet sur lesquels nous puissions dire que nous sommes plus heureux qu'il y a un an ». Il y a là une évaluation en tous points conformes à la réalité que les Français eux-mêmes connaissent assez pour avoir fini par exprimer leur retrait de confiance à leur président qui vient juste de clore sa première année à l'Elysée. Nous sommes naturellement bien loin de l'euphorie qui avait accompagné son élection, bien qu'en vérité son outsider d'alors ne valût guère mieux. | |
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