Selon la même agence, le rapport de la 5è session du Conseil des Droits de l’homme de l’ONU, à Genève, présenté par le Sénégalais Doudou Diène, met en exergue, fort à propos, la montée de l’intolérance raciale et ethnique, de la xénophobie, de l’antisémitisme et de l’islamophobie en Russie.
Quand bien même le chef de la délégation russe à ce Conseil, Valeri Lochtchinie a-t-il considéré que ce rapport "n’est rien d’autre qu’une commande politique et qu’il a été élaboré d’après un schéma préconçu", et qu’à ce titre, "il n’y a rien à commenter, parce que le texte est inacceptable aussi bien par son contenu que sur le plan conceptuel", le fait est que l’article d'Aomar, ci-dessus, bat totalement en brèche les dénégations de Lochtchinie.
C’est du moins le sens qu’il convient de donner à cette espèce de mea-culpa suivant, prononcé du bout des lèvres, qui complète le propos de ce diplomate : "Nous ne contestions pas les cas isolés d’intolérance raciale et ethnique. Mais il est absurde d’en tirer des conclusions définitives sur les tendances qui règnent dans la société ou, s’appuyant sur les données non vérifiées et les spéculations, de dénoncer le défauts présumés du système politique, de la justice et de l’enseignement russe."