Les agences de presse se félicitent aujourd'hui d'une annonce réconfortante venue du Brésil, où l'on aurait découvert un immense gisement pétrolier, au large de Sao Paulo, le premier de cette dimension qui ait vu le jour depuis plus de 30 ans.
L'entreprise publique locale Pétrobras, en association avec la société espagnole Repsol et la britannique BP, sont détentrices de ce gisement que l'on dit contenir quelques 33 milliards de barils d'équivalent pétrole, indique l'Agence nationale pétrolière du Brésil. Pareil volume répondrait, sur la base de la consommation de 2008, aux besoins mondiaux durant un an, ajoute cette agence.
Cette nouvelle découverte s'ajoute à celle toute récente de Tupi, toujours au Brésil, que l'on estimait déjà fort considérable. Mais les analystes croient savoir qu'au large de Sao Paulo le gisement est cinq fois plus important et permettrait de le classer au troisième rang mondial.
Les études continuent certes de se poursuivre. Elles seront longues et coûteuses d'autant qu'elles supposent le forage de nouveaux puits, à des profondeurs que l'on n'a pas encore divulguées. Mais l'espoir demeure que le Brésil deviendra bientôt l'un des dix premiers producteurs mondiaux de pétrole.
Si les choses venaient à se vérifier, le monde gagnerait ainsi une année de consommation de pétrole. C'est peut-être beaucoup mais pas assez si l'on tient compte du développement de plus en plus apparent de certains pays émergents qui élargiront sous peu leur demande en cette énergie bien irremplaçable, hélas.