Berlusconi a composé son troisième gouvernement. Il s'agit d'une équipe restreinte de 12 membres seulement, qui aura bien du pain sur la planche.
Deux dossiers brûlants attendent la nouvelle équipe gouvernementale. Le premier porte sur le sort de la compagnie Alitalia, dont l'on sait les grandes difficultés qui sont les siennes et surtout la menace de faillite qui pèse sur elle. Le second concerne les ordures de Naples, que le gouvernement précédent n'a jamais pu régler.
En vertu de la loi prise fin 2007, il fallait déjà s'attendre à la réduction du nombre de postes ministériels, bien que, en réalité, Berlusconi s'entoure de 98 membres au total contre les 103 qui constituaient le précédent cabinet avec ses 22 ministres.
L'allié Umberto Bossi, chef de la Ligue du nord obtient le ministère des Réformes. A ses camarades de parti sont échus les portefeuilles de l'Intérieur pour Roberto Maroni, l'Agriculture à Luca Zaia, la Simplification législative à Roberto Calderoni, celui par qui le scandale était arrivé dans le précédent cabinet de Berlusconi.
Il reste maintenant au Cavaliere à faire montre de ses capacités à résoudre au premier chef les deux dossiers épineux qui sont sur sa table et qu'il justifie, en même temps, à l'UE la subvention accordée à Alitalia, avec son consentement, par Prodi.