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L'économie mondiale continue de traverser une période difficile, car les turbulences sur les marchés financiers demeurent prégnantes et plus durables que nous ne l'avions anticipé", indique le communiqué publié à l'issue de leur réunion, hier à Washington, par les sept ministres du G7.
Constatant de plus, entre les principales monnaies, des fluctuations brutales et dangereuses, au cours de ces dernières semaines, les ministres se sont dits préoccupés : "
par leur impact possible sur la stabilité économique et financière".
La chute continue du dollar, la sous-évaluation du yen et la surévaluation de la monnaie européenne, l'euro, constituent assez de motifs pour dresser un bilan sérieux des conséquences réelles de l'affaire des
subprimes, observent encore les grands argentiers de la planète. Aussi, envoient-ils une injonction aux banques à l'effet de déclarer leurs pertes réelles dans les cent jours, en faisant notamment preuve : "
de toute la transparence sur les risques auxquels elles sont exposées lors de la publication de leurs comptes semestriels".
Les engagements hors bilan des banques ainsi que leurs instruments financiers devront être présentés sous une grande transparence et une meilleure clarté, de sorte qu'à la fin de l'année soient respectées : "
les exigences de fonds propres pour les produits structurés complexes et les entités hors bilan".
Le G7 s'est enfin félicité du concours des fonds souverains grâce auquel des banques de premier ordre telles que l'UBS ou Citigroup ont pu être soustraites à la faillite, rapporte enfin l
e journal Le Monde.