Tarascon
Nombre de messages : 225 Date d'inscription : 21/06/2007
| Sujet: Le banditisme des policiers placés par la coalition Lun 7 Avr - 18:09 | |
| Revenant d'un reportage à Kaboul, claire Billet du journal Ouest France rapporte comment les malheureux afghans, empruntant l'unique autoroute Highway 1, construite en 2003, entre Kaboul et Kandahar au sud, sur des fonds américains, sont soumis non seulement au risque de se faire trouer la peau par les Talibans qui y font des barrages, mais surtout au racket des policiers qui assurent soi-disant la sécurité de cette nouvelle voie de 500 km. Les flics, qui y ont installé par endroits des postes fixes de surveillance, se déplacent, en amont ou en aval de ces derniers, pour monter des barrages aux abords des dos d'âne, propices au ralentissement des véhicules en circulation. Là, ils exigent indistinctement des rançons de chacun des conducteurs de véhicules passant sur l'autoroute. Et comme les véhicules en question sont généralement des taxis ou des autobus, les rançons portent sur le dixième environ de leurs recettes. Si d'aventure, l'une ou l'autre des personnes rackettées s'avisait d'aller se plaindre auprès des supérieurs hiérarchiques des policiers, elle se ferait alors rabrouer avec force brutalité sous l'accusation d'être elle-même voleuse passible des foudres de la justice. Cela s'appelle, bien sûr, l'ordre établi dans le sillage de l'occupation forcée des lieux par une coalition militaire occidentale dont on éprouve de plus en plus de peine à expliquer le maintien en place, d'autant que, au bout de près de six ans de combats incessants, elle n'est parvenue jusqu'ici ni à éliminer les Talibans ni à rétablir l'ordre et la sécurité ni moins encore à capturer le terroriste le plus recherché du monde, Oussama ben Laden. Mais, cette coalition, en quittant nécessairement le pays demain, sans avoir atteint aucun de ses objectifs, doit maintenant regretter de s'être laissé embarquer dans une galère sans issue. Hamid Kerzaï et ses policiers corrompus finiront, de même que les Vietnamiens véreux des années soixante-dix, par s'envoler dans la nature, s'ils ne se bousculeront pas, sans la moindre chance d'être embarqués, devant les portillons des avions américains. | |
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