C'est aujourd'hui le bicentenaire du baccalauréat. Napoléon l'avait créé par un décret l'instituant à l'oral, principalement en latin.
Ce mot tiré, dit-on, du latin voulant dire "bacca laurea" ou "baie de lauriers", observe une dépêche de l'AFP, désigne communément la frontière entre l'adolescence et l'âge adulte.
Au départ, les épreuves orales portaient sur du latin, du grec, du français et de la philosophie. Ces matières seraient complétées en 1820 par l'histoire et la géographie et en 1821 par les mathématiques et la physique. Elles étaient notées simplement par la mention : très bien, bien, assez bien, mal. C'est à partir de 1854, qu'on remplaça ce système par le dépôt de boules dans les urnes pour chacune des huit épreuves retenues : la blanche indiquait la valeur positive, la rouge la moyenne, et la noire la négative. Ainsi, huit boules blanches s'accordaient avec la mention très bien et huit noires avec l'ajournement.
Il y eut près de 3000 reçus en 1830, exclusivemnt de sexe masculin.
La notation de 0 à 20 n'est apparue qu'en 1890/91, précise encore la dépêche.
En 1874, le baccalauréat se divisa en deux parties, la première en fin de la classe de première et la seconde, en fin de terminales. A partir de 1880, il se décomposa aussi en séries particulières : le bac classique comprenant le latin et le grec, le bac mathématiques élémentaires et le moderne, tous deux sans latin.
11939 bacheliers ont été enregistrés en 1935, 30 000 en 1948 et les jeunes filles ne s'y associaient qu'à partir de 1924.
C'est en 1965 seulement que les deux parties du baccalauréat se sont regroupées en une seule.
Avec sa large démocratisation désormais, l'on ne parle plus que de records des reçus : 82,1 % en 2006 et 83,3 % en 2007.