Darcos, le ministre français de l'Education nationale vient de prendre une sage décision, celle de revoir le programme de français et de mathématiques des élèves du cours préparatoire et du cours élémentaire.
Mais elle ne suffit pas, pour enrayer les graves lacunes que présentent les jeunes, même en fin de cycle de leurs études supérieures. La méthode globale, qui a eu cours en France et dans de nombreux pays depuis quelques décennies déjà, s'est en effet révélée plutôt catastrophique quant à la formation des élèves au double plan du vocabulaire et de la grammaire. C'est bien le comble de relever ces quantités monstrueuses de fautes d'orthographe et de grammaire qui émaillent très souvent les écrits de nombre de hauts diplômés, chose qui eût paru extravagante au siècle dernier, à un niveau encore bien moins élevé.
Il faut souhaiter néanmoins que la réforme, dont on parle tant aujourd'hui encore, ne tardera pas à reprendre la bonne et incomparable méthode du b. a.-ba qui a tant donné ses preuves, pour former d'illustres littérateurs et grammairiens.