Le trafic d'organes apparaît aussi en Inde

C'est au Népal que vient d'être arrêté le "docteur horreur", nom de baptême du chirurgien indien de 46 ans, Amit Kumar, poursuivi pour avoir transplanté illégalement, avec l'aide de son frère en fuite, Jeevan Rawat, 36 ans, des centaines de reins dans des cliniques clandestines de New Delhi.

Transféré dans la capitale indienne, le docteur horreur, qui se dit pourtant innocent, aurait déjà avoué aux policiers avoir personnellement circonvenu des centaines de pauvres gens, tant dans son pays qu'ailleurs, pour les résoudre à vendre leurs reins. Il transplantait ensuite ces organes contre 5 à 7000 euros sur des patients capables de les payer.

Pour ce trafic, sévèrement puni en Inde, ce chirurgien encourt une dizaine d'années de prison.

Jusqu'ici, en vérité, c'est seulement en Amérique du sud que ce type de transplantation illégale a été souvent localisé. Comme en Inde, le processus était le même : les prélèvement se faisaient toujours aux dépens de pauvres gens et bien souvent à leur insu. Il n'est donc pas étonnant que ce même scandale réapparaisse sur d'autres points du globe, et peut-être même en Afrique, l'argent n'ayant jamais d'odeur.