Un communiqué signé conjointement par la FIDH, la Fédération internationale des droits de l'homme, l'UIDH, l'Union interafricaine des droits de l'homme, la section sénégalaise d'Amnesty International, etc., demande aux pouvoirs publics sénégalais de dépénaliser l'homosexualité.
Actuellement exposés à un emprisonnement de un à cinq ans et à des amendes allant de 100 000 à 1,5 millions de FCFA (soit de 153 à 2300 euros), les homos sénégalais souhaitent faire lever de telles atteintes à la liberté individuelle qui datent d'un autre âge.
Un mariage homo qui vient de se dérouler dans le pays a été entouré d'un grand bruit ayant impliqué des associations internationales de défense des droits de l'homme.
Il n'est pas sûr, cependant, observent certains analystes, que le pouvoir politique, qui doit tenir compte aussi de l'expression de la majorité populaire, épouse des idées apparemment étrangères aux coutumes et aux traditions en vigueur dans le pays.