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 Les écrivains sont-ils malheureux ?

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AuteurMessage
mâchicoulis




Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 30/10/2010

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MessageSujet: Les écrivains sont-ils malheureux ?   Les écrivains sont-ils malheureux ? EmptyMer 14 Mar - 22:12

Le Point.fr - 14/03/2012
par Marion Cocquet

Pour l'ouverture du Salon du livre, un baromètre fait le point sur les relations entre auteurs et éditeurs.

Révélation. Un auteur n'est pas une créature éthérée qui dans sa mansarde accouche de chefs-d’œuvre sans souci de son compte en banque. Il se préoccupe de ses droits, bien obligé, et de sa relation avec son (ou ses) éditeur(s). Pour avoir de celle-ci une meilleure vision, la Scam (Société civile des auteurs multimédia) a lancé en 2008 son baromètre des relations entre auteurs et éditeurs. La quatrième édition de cette étude, présentée, comme chaque année, à l'ouverture du Salon du livre, témoigne d'une crispation accrue des rapports : 31 % des 1 145 auteurs interrogés pour l'année 2012 considèrent que ceux-ci ne sont pas satisfaisants ; 8 % qu'ils sont conflictuels. Certes, les écrivains continuent d'être globalement satisfaits (61 %), mais les bienheureux sont bien moins nombreux qu'en 2011 (71 %).

Ce qui les chagrine ? D'abord la promotion de leurs livres. 66 % d'entre eux donnent, sur ce sujet, une note sur 10 égale ou inférieure à 5 à leur éditeur. Un score médiocre, d'autant, note la Scam, que "les relations entre auteurs et éditeurs paraissent se crisper au fur et à mesure de la vie du livre. Largement favorables en amont, les notes données aux éditeurs s'inversent en aval". De même, 63 % des écrivains attribuent à leur éditeur une note inférieure à la moyenne pour ce qui est de l'exploitation de leurs œuvres.

Opacité

Autre point noir : les revenus des auteurs qui, selon la Scam, s'orienteraient à la baisse. 60 % d'entre eux touchent des droits inférieurs à 10 % du prix de vente de leur livre, et les à-valoir sont en constante baisse depuis trois ans. La grande majorité des contrats continue, par ailleurs, de ne pas contenir de clause spécifique pour les diffusions sur supports numériques, et les avenants sur les contrats anciens sont peu nombreux. Négligence des auteurs ? Attentisme des éditeurs ? La conclusion est en tout cas étonnante au vu du discours très volontariste des maisons d'édition sur le sujet, note l'étude.

Mais c'est surtout sur les tribulations commerciales des livres que le bât blesse. Une majorité des auteurs disent ainsi ne pas recevoir de leur éditeur d'information sur l'état des ventes, alors même que cette "reddition des comptes" est une obligation légale. Lorsqu'ils en bénéficient, en outre, ce n'est guère mieux : les écrivains disent la trouver souvent peu claire ou incomplète. Même opacité pour les traductions et les adaptations : "Un auteur sur quatre a eu connaissance d'une traduction de ses livres à l'étranger sans en avoir été informé par l'éditeur", affirme la Scam. Considérable. "De surcroît, ajoute l'étude, 58 % des auteurs reçoivent rarement ou jamais de droits à l'occasion d'une exploitation de leurs livres à l'étranger." Enfin, 25 % des écrivains ne sont pas avertis de la mise au pilon d'un ou de plusieurs de leurs livres, sujet éminemment délicat.

(http://www.lepoint.fr/culture/les-ecrivains-sont-ils-malheureux-14-03-2012-1441253_3.php)
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