Certes, il suffit de quelques connaissances élémentaires pour faire fonctionner un ordinateur, écrire des textes, composer des tableaux, se connecter à Internet, etc., mais c'est bien autre chose que d'en tirer un bon parti pour tenir sa comptabilité, établir ses factures, sa paie, et surtout en faire un véritable outil de dessin, de planning, de suivi des processus techniques et commerciaux, etc.
Il ne faut pas perdre de vue également que l'Algérien aime vivre dans l'opacité, dans le flou, auxquels les dirigeants du pays l'ont eux-mêmes habitués depuis la nuit des temps. Car, c'est d'abord de l'État que l'effort est le plus attendu pour s'imposer des règles strictes, et surtout ne pas dire une chose aujourd'hui et son contraire le lendemain. En premier, il doit donner l'exemple en appliquant la loi particulièrement à ses propres dirigeants qui profitent de toutes les occasions pour la dévier et la détourner à leur seul profit. Le peuple suivra ensuite, ainsi que les commerçants et les industriels qui, cela est une certitude, connaissent tellement bien les effets bienheureux des nouvelles technologies en matière particulièrement d'information qu'ils voudraient s'y mettre avec cœur, pour peu que le fisc et la justice n'inhibent pas leurs efforts et se contentent d'appliquer rigoureusement la loi pour tous au lieu d'exécuter des ordres le plus souvent démobilisateurs parce que destinés à régler trop souvent des comptes...