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| Stuxnet, le virus lancé contre le nucléaire iranien en 2010, refait surface | |
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Mahmoud
Nombre de messages : 260 Date d'inscription : 08/06/2007
| Sujet: Stuxnet, le virus lancé contre le nucléaire iranien en 2010, refait surface Mer 26 Oct - 15:27 | |
| France 24 - 25 octobre 2011 par Sébastian Seibt
La société de sécurité informatique Symantec assure avoir découvert un logiciel malveillant développé par la même équipe qui était à l’origine de Stuxnet, un virus qui avait perturbé les centrales nucléaires iraniennes en 2010.
Il est de retour... en quelque sorte. Stuxnet, le virus qui avait contribué à ralentir le programme nucléaire iranien à l’été 2010, fait de nouveau parler de lui. Duqu, un logiciel malveillant découvert la semaine dernière par la société de sécurité informatique Symantec, servirait en effet de poisson-pilote à de probables futurs Stuxnet.
Duqu fonctionne comme un logiciel espion qui se double d’un voleur numérique. “Son but est de dérober des informations sur les ordinateurs de sociétés très spécifiques, comme celles fournissant des systèmes de contrôle industriel”, peut-on lire dans l’analyse détaillée mise en ligne le 14 octobre par les experts de Symantec.
Des données bien précises
Il a été conçu pour capturer, entre autres, des informations sur le design industriel présentes sur les ordinateurs d’entreprises bien définies. Il s’agit d’un type de données très précis et crucial pour les attaques informatiques de type Stuxnet. Pour rappel, ce virus utilisait le design du système de contrôle - mis au point par l’allemand Siemens - des centrales iraniennes afin d’en perturber le fonctionnement.
“Il s’agit de cyber-espionnage en vue de cyber-sabotage”, confirme à France 24 Laurent Heslault, spécialiste en sécurité de l’information chez Symantec. Duqu a été repéré dans les systèmes informatiques d’une poignée d’entreprises - dont les identités n’ont pas été révélées - sans qu’il soit encore possible d’expliquer comment leurs ordinateurs ont été infectés. Clé USB vérolée ? Mail piégé ? “Il est encore trop tôt pour le dire, car l’analyse de Duqu n’est pas encore complète. Nous avons une équipe qui travaille jour et nuit dessus”, affirme Laurent Heslault.
Stuxnet - Duqu, même combat ?
Un point dont Symantec semble, en revanche, convaincu : derrière Duqu, se cachent les mêmes personnes qui ont mis au point Stuxnet. “Les deux codes [la conception du logiciel, NDLR] sont identiques à au moins 50%”, assure Laurent Heslault. L’équipe qui s’en était pris au programme nucléaire iranien aurait donc repris du service. A l’époque, un haut gradé de l’armée israélienne s’était vanté de la participation de Tsahal à l’élaboration du virus.
Pour d’autres, si ces similitudes sont bien un indice, elles n’en constituent pas pour autant une preuve. Des cybercriminels auraient pu se procurer le code sur Internet “où il circule depuis quelque temps”, nuance Marco Gercke, directeur de l’Institut de recherche en cybercriminalité de Hanovre. Qui estime aussi qu’il est trop tôt pour conclure à la préparation d’un “Stuxnet, acte II”.
“Le monde de la cybercriminalité est devenu beaucoup plus professionnel, ces dernières années. Les opérations très ciblées comme celles menées grâce à Duqu sont plus fréquentes”, conclut-il, laissant entendre que les attaques comme celle de Stuxnet ne sont pas les seules à atteindre un tel degré de sophistication.
(URL de la source : http://www.france24.com/fr/20111019-stuxnet-duqu-virus-trojan-syma (...)
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| | | M'hand
Nombre de messages : 434 Date d'inscription : 10/05/2007
| Sujet: Re: Stuxnet, le virus lancé contre le nucléaire iranien en 2010, refait surface Sam 29 Juin - 10:01 | |
| Le Figaro.fr - 28.06.2013 par Roland Gauron
Un général américain accusé d'avoir violé le secret défense
Le général James Cartwright a été numéro deux de l'état-major américain des armées entre 2007 et 2011, avant de prendre sa retraite.
Cet ex-numéro deux de l'état-major américain des armées est dans le collimateur de la justice. Il serait la source des révélations sur le virus informatique Stuxnet qui a paralysé le programme nucléaire iranien en 2010.
La nouvelle a de quoi faire trembler le Pentagone. Un général quatre étoiles à la retraite est soupçonné par la justice d'être à l'origine des fuites concernant une cyberattaque américano-israélienne qui visait le programme nucléaire iranien. Or, James Cartwright, le suspect, a été numéro deux de l'état-major américain des armées entre 2007 et 2011, date à laquelle il a pris sa retraite. Selon la chaîne NBC News, qui s'appuie sur des sources judiciaires anonymes, l'homme âgé de 63 ans vient d'être averti de l'ouverture d'une procédure à son encontre pour violation de l'Espionage Act.
L'année dernière, le New York Times révélait l'existence d'un programme américano-israélien visant à détraquer les installations nucléaires iraniennes grâce à des cyberattaques. La longue enquête du journaliste David Sanger, qui en a également tiré un livre, s'appuyait sur les témoignages «d'anciens ou d'actuels responsables américains, européens et israéliens impliqués dans le programme». Le journaliste dévoilait avec force détails la façon dont le virus a été inséminé et décrivait les réunions de travail au sein de la «Situation Room», la salle de crise de la Maison-Blanche.
Nom de code: « Olympic Games »
L'opération, connue sous le nom de code « Olympic Games », était conduite conjointement par l'Agence de sécurité nationale (NSA) et une unité de renseignement de l'armée israélienne, le tout sous la houlette du général James Cartwright. Le programme, initié en 2006, partait du postulat que des frappes conventionnelles n'auraient que peu d'effets sur les installations souterraines iraniennes, contrairement à une attaque informatique. Une fois inoculé, le virus avait permis la destruction de mille centrifugeuses ultramodernes permettant d'enrichir l'uranium. Selon les experts, l'opération a retardé d'un an et demi à deux ans le programme de Téhéran. L'existence de ce virus, rebaptisé Stuxnet, avait été dévoilé en 2010, lorsqu'un ingénieur a involontairement lâché celui-ci sur Internet.
La publication du New York Times avait de suite déclenché une chasse aux sorcières au sein de l'administration. Les enquêteurs du FBI s'étaient d'abord intéressés à une éventuelle source à la Maison-Blanche, d'après NBC News. Mais leur regard s'est porté à la fin de l'année sur le général Cartwright, qui appartient au cercle fermé des conseillers du président en matière de sécurité nationale. Pour l'heure, le département de la Justice n'a pas encore fixé les charges qui seront retenues contre lui.
En réaction à ces révélations, en juin 2012, Barack Obama avait promis une «tolérance zéro» contre la divulgation d'informations classées secrètes. Son administration s'est toujours montrée implacable à ce sujet. Si le chef d'accusation est confirmé, il s'agirait de la neuvième inculpation pour violation de l'Espionage Act sous la présidence Obama. Edward Snowden ou encore Bradley Manning sont tous les deux poursuivis pour avoir enfreint cette loi datant de 1917. Auparavant, seules trois personnes avaient été inquiétées pour cette raison.
(http://www.lefigaro.fr/international/2013/06/28/01003-20130628ARTFIG00636-un-general-americain-aurait-viole-le-secret-defense.php) | |
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