La France, une fois encore par la voix de son président, Nicolas Sarkozy, se déclare prête à intervenir en Syrie, sous réserve cependant d'une résolution expresse de l'ONU. Mais elle reconnaît l'impossibilité de l'obtenir, en l'état actuel des positions de Moscou et de Pékin, membres ayant droit de veto.
"Il ne saurait être question de quoi que ce soit sans une résolution du Conseil de sécurité" de l'ONU, a déclaré Sarkozy, à l'issue du sommet franco-italien. "La situation est inacceptable (...) On n'envoie pas des chars, l'armée face à des manifestants, la brutalité est inacceptable", a-t-il observé, avant d'ajouter : "Nous sommes aux côtés des peuples arabes dans leurs aspirations à la liberté".
De son côté, le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a déclaré : "Nous sommes très préoccupés" par la situation en Syrie où l'on déplore "de nombreuses victimes". Il a ajouté : "Nous adressons un appel fort pour arrêter la répression violente et mettre en œuvre les réformes annoncées".
Un peu plus tôt le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, avait plaidé au sein de l'U.E. et de l'ONU en faveur des populations syriennes en demandant des mesures fortes pour mettre fin à l'usage de la force.
avec le Nouvelobs et l'AFP