La répression s'est encore montrée toujours féroce en Syrie, ce vendredi.
Des rassemblements populaires organisés dans de nombreuses villes de Syrie, juste après la prière du vendredi, pour protester contre le refus d'Assad, le chef de l'État, de prendre en considération les revendications s'inscrivant dans la lutte pour la démocratie et les droits de l'homme, se sont heurtés à la violence des policiers qui ont une nouvelle fois fait un usage intensif de leurs armes automatiques contre les manifestants.
C'est ainsi qu'à Douma, une localité située à 15 km de Damas, huit de ces derniers ont été tués et des dizaines d'autres blessés sinon arrêtés.
De même, à Sanamein, près de Deraa où près d'une centaine de personnes ont, ces jours derniers, perdu la vie également par balles des policiers, de nouvelles victimes ont été enregistrées, sans que l'on sache leur nombre exact.
D'autres manifestations ont également secoué des villes comme Lattaquié, au nord-ouest, Qamishli, Amouda et Hassaké dans le nord kurde.
Assad, le président syrien, croit voir en ces manifestations qui secouent son pays au même titre que celles qui ont agité la Tunisie, l'Égypte, le Yémen, etc., des conspirations menées de l'étranger.
Le monde occidental qui s'intéresse davantage aujourd'hui au conflit plus pressant de Libye a en vérité préféré détourner les yeux des violences syriennes et yéménites, d'où la grande liberté laissée à Assad de martyriser son peuple comme le montrent les événements des derniers jours.
avec agences