Le 2è tour des élections cantonales en France donne 35 % des voix au Parti socialiste, 19 % à l'UMP et 10 % au Front national de Marine Le Pen.
Grosso modo, il y aurait eu le même taux d'abstentions qu'au 1er tour, soit 56 %.
Le Front national, qui se flattait d'avoir à se présenter dans 400 cantons au 2è tour, n'aura finalement qu'un ou deux élus, tout au plus, d'après les derniers sondages. En particulier, Louis Aliot, le compagnon de Mme Le Pen a été battu dans les Pyrénées orientales, sur le canton de Perpignan-9.
Le Parti socialiste contrôlerait désormais 62 départements au lieu de 58. La Corrèze, notamment, qui était entre les mains de François Hollande, le candidat potentiel aux élections présidentielles prochaines, restera sous la coupe du PS. Mais il perd la Sarthe, fief du Premier ministre, François Fillon.
L'UMP n'aura finalement pas enregistré de grosse surprise, la gauche ayant obtenu un score moins fort qu'attendu.
Le constat commun est que les Français ont boudé les urnes, davantage encore qu'en 2004, signe inquiétant d'un désintéressement notable pour les élections.