Selon un communiqué publié par Marianne, la procédure de l'arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie était illégale au regard de la Cour des comptes.
L'ancien homme d'affaires et ex ministre de la Ville de Mitterrand avait en effet perçu quelques 285 millions d'euros du ministère des Finances à titre de dédommagement dans le cadre de son différend avec le Crédit Lyonnais qui l'avait grugé, selon lui, dans la transaction de son ex entreprise de chaussures de sport, Adidas.
Christine Lagarde aurait dû, selon la Cour des comptes, en référer préalablement au Parlement, seul habilité à en décider dans un pareil cas.
Des rumeurs ayant paru dans la presse ces derniers jours accréditent la thèse que les hommes de l'ombre, autrement dit les francs maçons, dont Tapie ferait partie, auraient beaucoup aidé à la résolution du problème dès lors que Tapie, membre du Parti socialiste, s'est rapproché de Sarkozy, UMP, à l'occasion de son élection à la présidence de la République.