S'agissant des dictionnaires, je considère, pour ma part, que Larousse, que nous avons tous utilisé dès nos premiers pas au collège, est toujours incomplet et finit bien souvent par agacer son lecteur.
En effet, il arrive fréquemment qu'en y cherchant la définition d'un mot, Larousse vous renvoie à son synonyme, et qu'ensuite, à partir de ce synonyme, vous retombiez de la même manière sur le premier. Vous tournez ainsi en vase clos et restez sur votre faim. Et si, comme c'est courant chez Larousse, l'on ne vous donne, bien souvent, pas même un exemple ou une citation vous mettant sur la voie, eh bien ! il ne vous reste plus alors que la ressource d'éviter l'usage de ce mot.
Par contre, chez Robert, il est rare qu'une telle définition se retrouve en sens inverse dans le synonyme du mot recherché. Mieux, il y donne une, deux ou trois citations de grands écrivains qui aident à la compréhension de la définition. Le Grand Robert s'y emploie toujours.
J'en profite pour ajouter une autre remarque : les définitions des deux dictionnaires, en l'occurrence, ne sont pas toujours confondues. Il se peut même que l'on trouve chez l'un une définition que l'autre ne reconnaît pas. Et là, seul l'usage qu'en font les écrivains permet de saisir les nuances pouvant distinguer les définitions de l'un et de l'autre.