Selon une étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire, il a été recensé, en France, 509 000 décès, dont 30 % dus au cancer.
Chiffrées à 147 233 décès, les maladies cardiovasculaires tiennent le deuxième rang, avec 29 %, après les cancers totalisant 152 720 morts.
Ce dernier chiffre se divise en 90 700 pour les hommes et 62 020 pour les femmes.
Toutefois, dans la frange de 15 et 24 ans, signale la dépêche de l’AFP qui en parle, les morts violentes sont les causes de décès les plus fréquentes (transport, suicides, etc.). Dans celle des 45 à 64 ans, les 79 000 décès enregistrés sont dus, à raison d’un sur deux, à une tumeur. Le cancer du poumon prédomine chez l’homme pour 8 090 décès, et celui du sein, chez la femme, pour 3 600.
Au-delà des 65 ans, les maladies cardiovasculaires tiennent le premier rang pour représenter 403 000 décès.
Globalement enfin, la mortalité a diminué dans ce pays, puisqu’elle est passée de 530 850 en 2000 à 509 408 en 2004. Et, en vingt-cinq ans, de 1980 à 2004, le nombre des décès par maladies cardiovasculaires a diminué de moitié.