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 Condamnation par contumace à Paris d'officiers et de généraux de Pinochet

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Hérisson

Hérisson


Nombre de messages : 249
Date d'inscription : 07/04/2007

Condamnation par contumace à Paris d'officiers et de généraux de Pinochet  Empty
MessageSujet: Condamnation par contumace à Paris d'officiers et de généraux de Pinochet    Condamnation par contumace à Paris d'officiers et de généraux de Pinochet  EmptyVen 17 Déc - 23:34

Condamnation par contumace à Paris d'officiers et de généraux de Pinochet  Pinoch10 Sous le titre "La cour d'assises de Paris condamne lourdement treize militaires du régime Pinochet", le journal Le Point d'aujourd'hui fait comme suit le point du procès.
L'observation qui vient immédiatement à l'esprit est que ce dernier est intenté depuis de longues années contre le régime Pinochet, une fois chassé celui-ci du pouvoir mais pas pendant qu'il le détenait encore.
Maintenant que les acteurs principaux du drame chilien des années 70 et suivantes se sont pour la plupart éteints, l'on se demande d'ailleurs la raison d'être de ce poursuites sinon leur finalité, d'autant que chacun sait que Paris avait continué d'entretenir normalement ses relations diplomatiques avec ce dictateur sanguinaire de triste mémoire Alors ?
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Treize généraux et officiers chiliens actifs pendant la dictature d'Augusto Pinochet ont été condamnés, vendredi, par défaut à des peines allant de 15 ans de prison à la perpétuité pour la disparition de quatre Français. Ce procès qui se déroulait à la cour d'assises de Paris est le premier au monde à avoir abordé globalement le fonctionnement du régime Pinochet (1973-1990) et, par décision spéciale, l'audience et le verdict ont été filmés. Les familles des disparus présentes dans la salle ont applaudi la lecture de la décision.

Après douze ans de procédure et trois jours de procès, Manuel Contreras, 81 ans, ancien chef de la police secrète du pouvoir sous Pinochet, la Dina, actuellement incarcéré au Chili, et son ancien lieutenant Pedro Espinosa Bravo ont été condamnés à de la réclusion à perpétuité, la peine maximale. Les trois magistrats de la cour ont prononcé contre onze autres accusés - dix Chiliens et un Argentin - trois peines de 30 ans de réclusion, six de 25 ans, une de 20 ans et une de 15 ans. La cour a confirmé les mandats d'arrêt délivrés en 2005 contre les suspects, mais ils ne devraient jamais être livrés à la France, le Chili n'extradant pas ses ressortissants. Certains d'entre eux, comme Manuel Contreras, purgent déjà des peines de prison ou d'assignation à résidence au Chili pour d'autres faits.

Réquisitions dépassées

Ce verdict français va très au-delà des réquisitions de l'accusation, qui avait demandé dans la matinée des peines de 15 à 20 ans de réclusion criminelle. Les trois magistrats professionnels ont prononcé seuls le verdict, sans jurés populaires, du fait que les accusés, qui dénient à la France le droit de les juger, ont refusé de se faire représenter à Paris par des avocats.

Le dossier avait été ouvert en 1998 pour "enlèvements et séquestrations accompagnés de tortures et actes de barbarie". Il porte sur la disparition le 11 septembre 1973 de Georges Klein, conseiller au cabinet du président socialiste Salvador Allende, renversé ce jour-là par la junte militaire conduite par Augusto Pinochet. Les disparitions d'Étienne Pesle, le 19 septembre 1973, et de deux membres du Mouvement de la gauche révolutionnaire (Mir), Alphonse Chanfreau, le 30 juillet 1974, et Jean-Yves Claudet-Fernandez, le 1er novembre 1975, ont aussi été examinées.

3.197 morts et disparus

L'ordonnance renvoyant les suspects en cour d'assises, rendue en 2007, a conclu à la nature criminelle du régime militaire. "L'instruction a réuni de nombreuses pièces qui permettent d'établir que le président Augusto Pinochet, qui dirigeait directement la Dina, a conduit une politique tendant à éliminer et faire disparaître des adversaires politiques", peut-on lire.

La dictature a fait 3.197 morts et disparus, selon un rapport officiel remis au Chili en 1991, qui a aussi constaté la pratique systématique de la torture. Mis en cause en 1998, quand il était retenu à Londres à la demande de la justice espagnole, Augusto Pinochet fut visé par un mandat d'arrêt français, avant de mourir libre en 2006 à 91 ans dans son pays. Londres l'avait laissé partir en 2000 après 503 jours d'assignation à résidence.
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