Selon TSA qui se réfère à l'entreprise Benamor, PDG du groupe éponyme spécialisé dans la fabrication de pâtes alimentaires et de couscous, les autorités ont procédé le 12 décembre à la levée de l'interdiction qui frappait jusque-là l'exportation des pâtes et de couscous.
L'on se rappelle que la décision a été prise il y a quelques mois par les pouvoirs publics pour empêcher l'emploi du blé subventionné dans la fabrication des pâtes et de couscous destinés à l'exportation. Les transformateurs concernés ont depuis lors apporté la preuve de leur non utilisation de ce type de blé.
«Nous sommes très satisfaits. Cette décision va nous permettre de nous développer à l’international. En octobre dernier, lors de notre participation au Salon international de l'agroalimentaire à Paris, nous avons rencontré des clients intéressés par les pâtes et le couscous algériens », a déclaré Benamor.
Ce dernier, établi à l'est, a réalisé, d'après TSA, un chiffre d'affaires de 200 millions d'euros en 2010, avec un effectif de 1000 salariés. Il transforme le blé mais produit aussi du concentré de tomate, des confitures et de la Harissa (un ingrédient local à base de piment).