Depuis de longs mois, pour des raisons évidentes qui n'échappent pas à l'attention des observateurs quelque peu avertis, les médias occidentaux se focalisent sur l'affaire Sakineh. Bassement manipulés par les partisans de l'extrémisme sioniste du genre Bernard-Henry Lévy, Kouchner et de nombreux journalistes comme Delphine Minoui, etc., dont on sait généralement les objectifs réels qu'ils poursuivent, à savoir la destruction purement et simplement de l'Iran qui fait ombrage à Israêl, les médias de l'audiovisuel occidental se sont laissé prendre au piège. Mordicus et sur le même ton ils crient tous haro contre la justice iranienne qui a décidé, en son âme et conscience, conformément aux lois du pays, de condamner à mort Sakineh, une véritable criminelle qui s'est rendue coupable, par-delà l'adultère qui lui est reproché par ailleurs, d'avoir planifié et réalisé froidement l'assassinat de son mari.
Poussant le ridicule à l'extrême, les tenants d'une propagande mise au point à Tel Aviv, dont les fanfaronnades finissent par agacer le monde entier, diabolisent à outrance les autorités iraniennes accusées de préparer la lapidation de Sakineh pour son adultère, feignant d'oublier, c'est le comble ! que cette criminelle a été jugée et reconnue coupable d'assassinat, un acte autrement plus gravissime que l'adultère. Ces soi-disant "défenseurs des droits de l'homme et de la bonne cause" passent bien sûr sous silence - avec un aplomb digne des seuls sionistes - les excès commis partout ailleurs dans le monde, à commencer par l'exécution barbare des condamnés à mort d'Amérique, les pendaisons et autres actes tout aussi barbares qui sont le quotidien des Saoudiens, des Soudanais et de bien d'autres peuples dans le monde.
Comme "crier contre l'Iran" ainsi que le professe Sarkozy lui-même donne toujours de bons résultats, les acteurs mis en scène par Israël poursuivent inlassablement leurs criailleries à l'adresse de Téhéran en se servant de Sakineh, une criminelle apparemment endurcie qui suscite plus de pitié chez les BHL et consorts que les centaines de milliers de victimes irakiennes ou afghanes brûlées vives par les bombes à fragmentation de l'oncle Sam, voire de l'armée française elle-même.
La réponse bien cinglante que vient de leur administrer Téhéran, à travers l'émission diffusée hier et reconstituant le crime de Sakineh, suffira-t-elle à calmer leur abominable hypocrisie ?
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