Pour la première fois depuis 2003, le volume des Investissements directs étrangers en Algérie a chuté sensiblement en 2009. De 2,65 milliards de dollars en 2008 il est tombé à 2,31 milliards, indique l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), une institution de la Banque mondiale, publié jeudi 9 décembre, selon TSA.
Ils étaient 630 millions en 2003, puis 880 millions en 2004, 1,08 milliard en 2006, 1,66 milliard en 2007, des chiffres constamment croissants jusqu'en 2009.
Ils montrent, si besoin est, que la politique suivie ces deux dernières années, caractérisée par un repli sur soi et la tentation de contrôler de près les investissements étrangers en imposant un partenariat algérien majoritaire tout particulièrement, est contre productive. Elle éloigne plus qu'elle ne rapproche les investisseurs potentiels dans le pays.
Il ne serait pas étonnant, au demeurant, que l'immense majorité des IDE comptabilisés jusqu'ici se concentrent dans le domaine exclusivement pétrolier, où les pays comme les compagnies sont surtout préoccupés par l'assèchement imminent des réserves pétrolières dans le monde et non par le besoin de financer des projets industriels autres aux revenus plutôt aléatoires sinon incertains.