Il m'a été donné de lire ici même que les services de renseignements particulièrement américains cherchent toujours à s'accaparer des informations personnelles que fournissent sur la Toile les internautes du monde entier. Ces derniers feignent en effet d'oublier trop souvent, encore plus gravement dans les sites dits associatifs comme Twitter, Facebook, etc. où il est besoin de remplir une fiche détaillée de leur situation privée, qu'il n'y a pas meilleur moyen pour la CIA, le FBI et autres services dits secrets de Washington de mettre à profit leur haute main sur l'ensemble des institutions nationales pour exiger et obtenir de ces sites bien commerciaux communication sans délai de toutes les données qu'ils désirent. Mieux ils entendent désormais disposer de la faculté d'accéder directement dans n'importe quelle boîte email ou fiche personnelle de l'internaute sans même en aviser les administrateurs de ces sites, comme l'indique l'article suivant.
Le Nouvelobs du 18 novembre dernier, reprenant le New York Times, met en lumière les préoccupations à venir de ces services. Il précise bien que l'objectif de ces services ne se limite plus au contrôle des intervenants dans les sites associatifs puisqu'ils veulent également mettre la main sur les boîtes email censées être strictement confidentielles et personnelles.
Qu'on se le dise. Pour ma part, dès ce soir, je ferme toutes mes boîtes email ouvertes à mon nom propre et m'interdirai désormais d'introduire dans les autres le moindre renseignement à caractère personnel.
Voyons donc cet article du Nouvelobs.
********************************************************************************
Le FBI veut un accès aux données personnelles de Google et Facebook
Nouvelobs.com - jeudi 18 novembre 2010
Le directeur du FBI aurait plaidé pour une coopération avec les services en ligne pour obtenir un accès privilégié aux informations personnelles des internautes, rapporte le New York Times.
Le directeur du FBI s’est rendu mardi dans la Silicon Valley pour y rencontrer plusieurs dirigeants de services en ligne, dont Google et Facebook, afin de négocier un accès privilégié aux informations personnelles qu’ils hébergent, croit savoir le New York Times, mardi 16 novembre.
Facebook a confirmé cette visite au quotidien américain, sans plus de détails. Google n’a fait aucun commentaire.
Le directeur du FBI, Robert Muller, aurait plaidé pour une coopération entre ses bureaux et les services en ligne, afin d’étendre aux communications sur Internet la loi de 1994 qui définit le cadre légal des écoutes aux Etats-Unis.
En septembre dernier, les autorités américaines ont présenté un projet de loi obligeant les éditeurs Internet à garantir la possibilité d’une interception électronique des communications. Dans le cas de données cryptées, les entreprises auraient à concevoir une méthode de déchiffrement destinée aux autorités.
URL de la source : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/vu-sur-le-web/20101117.OB (...)