Un barbon de 54 ans, ancien employé d'une entreprise de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), avait cru pouvoir jouer un tour de mauvais goût, mardi dernier, à son ancien employeur, en le mettant en alerte, par un appel téléphonique anonyme, contre la présence d'une bombe dans ses locaux.
L'évacuation, aussitôt entreprise par la police, des personnels de cette société et de sa voisine et la fouille des locaux concernés n'ont par suite révélé la présence d'aucun explosif pouvant mettre en danger des vies humaines travaillant ou circulant dans ces lieux.
La farce a fini par retenir l'attention des policiers qui, en interrogeant le directeur de l'entreprise concernée, ont appris de lui qu'il avait effectivement remarqué la présence d'un ancien employé de la boîte aux abords d'une cabine téléphonique voisine d'où l'appel avait été transmis.
L'homme interrogé dès le lendemain par les policiers a reconnu son forfait en essayant d'en minimiser la portée et en expliquant qu'il voulait simplement « faire une blague de très mauvais goût sans motif particulier à son ancien patron ».
Présenté au tribunal dès vendredi, les juges ont sanctionné sévèrement cet acte par un verdict de 6 mois de prison avec sursis.
Ce n'est pas la première fois, en France comme dans tout le monde occidental, que de telles farces de très mauvais goût en effet sont examinées par les tribunaux, dont les jugements deviennent de plus en plus dissuasifs.