Les 192 membres de l'ONU ont voté, hier, pour désigner les cinq nouveaux membres non permanents du Conseil de sécurité.
L'Allemagne, l'Afrique du Sud, l'inde, la Colombie et le Portugal vont donc siéger durant deux ans, à compter du 1er janvier prochain. Les 3 premiers qui réclament depuis longtemps déjà un siège permanent au sein du Conseil vont donc se retrouver au côté du Brésil, un fervent militant de la réforme en profondeur de l'ONU.
Le Conseil de sécurité, principal organe de décision de l'ONU, est composé de quinze membres, dont cinq permanents avec un droit de veto : les États-Unis, la Chine, la France, la Russie et la Grande-Bretagne. Les dix autres sont élus pour des mandats de deux ans.
Pour le ministre allemand des Affaires étrangères, la réforme souhaitée n'est pas pour l'immédiat, les structures de l'ONU demandant à être réorganisées en vue de les rendre plus efficaces.
Quant au ministre sud-africain des Affaires étrangères, Maite Nkoana-Mashabane, il a surtout mis l'accent sur le fait que "la majorité des questions qui sont à l'agenda du Conseil de sécurité concernent les défis de la paix et de la sécurité en Afrique".
Le Conseil de sécurité, aux termes de la Charte des Nations unies, a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Ses décisions et résolutions ont en principe valeur contraignante. Elles sont prises à une majorité d'au moins neuf des quinze membres, sans veto de la part des membres permanents.