Un décret exécutif publié au journal officiel crée en Algérie un numéro d'identification nationale (NIN) de 18 chiffres, à l'image exactement de la carte fiscale qui contient les numéros de l'acte de naissance, de la commune, le pays de naissance.
Ce NIN sera attribué aux personnes physiques de nationalité algérienne et aux ressortissants étrangers nés en Algérie et y résidant régulièrement.
Il sera reproduit sur les documents officiels d'identité, de circulation et de voyage, selon le texte.
Si une identification nationale pour les commerçants était devenue nécessaires pour mieux cerner fiscalement l'activité et le chiffre d'affaires de ces derniers, l'intérêt de l'identification nationale pour le reste de la population ne saute pas aux yeux à première vue. Il faudra sans doute attendre les explications que ne manquera pas de fournir à cette occasion le ministère de l'Intérieur pour comprendre le sens de cette mesure.
Excessivement paperassière, l'administration algérienne ferait certainement bien mieux de mettre en application les lois existantes et d'organiser en conséquence ses services déjà trop lourds et sans grande efficacité avant de penser à innover là où il n'est nul besoin.
En fin de compte, en effet, ces choses-là n'améliorent en rien les problèmes préoccupants des citoyens, comme le chômage, la mal-vie, la qualité des soins, etc.