La plus cinglante réponse que vient d'apporter, aujourd'hui, Netanyahou à l'opinion internationale qui le presse de geler la colonisation en Cisjordanie, est précisément de lancer un appel d'offres international pour la construction de près de 300 nouveaux logements à Jérusalem-est.
Tel Aviv se moquait donc à la fois de Washington, de l'UE et surtout de l'Autorité palestinienne qui avaient tous cru en sa réelle disposition à engager des pourparlers dits de paix.
Washington, dans un communiqué publié peu après, fait part de sa simple déception devant la décision nouvellement annoncée par Israël. Mais il ne peut aller plus loin, Tel Aviv n'étant pas Téhéran ni un vulgaire petit État du Tiers-Monde qu'il peut se permettre de morigéner voire même de punir sévèrement.
Les Arabes, enfin, qui nourrissaient l'espoir de voir Tel Aviv revenir à de meilleures sentiments vis-à-vis de son voisin et ennemi, la Palestine, en ont également pour leurs frais, eux qui depuis des décennies continuent de faire la courbette devant leurs mentors, Washington et ses alliés, allant jusqu'à plier l'échine devant les pires avanies qu'on leur inflige.