Il faut croire que la situation financière du géant britannique, British Petroleum (BP), s'est considérablement dégradée, suite à la catastrophe de la plateforme engloutie l'été dernier en mer dans le Golfe du Mexique, aux USA, pour qu'il se résolve à céder ses actifs en Algérie, d'autant qu'ils ne sont guère très importants.
Il est vrai que la pression exercée par Washington sur ce groupe pour le forcer à verser sans délai de gros dédommagements à l'ensemble des victimes de la pollution générée par cette catastrophe le conduit quasiment à aliéner une grande partie de ses biens.
Apparemment, BP aurait déjà trouvé un acheteur, TNK-BP, une entreprise qu'il a créée avec AAR, un consortium russe, activant en Russie. C'est le même acheteur qu'il a aussi sollicité pour l'autre vente de ses biens au Venezuela.
Le ministre algérien des l'Énergie et des mines, Youcef Yousfi, a, de son côté, déclaré aujourd'hui à l'agence Reuters, que son gouvernement examinait de près le dossier de cette cession d'actifs algériens de BP et qu'il en a informé en conséquence l'entreprise publique Sonatrach.
Au cas où cette dernière serait intéressée par cette vente, la loi faisant valoir le droit de préemption de l'État pourrait en effet lui offrir la priorité.