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 La désaffection pour le vote est une réalité

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Houhou

Houhou


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Date d'inscription : 24/05/2007

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MessageSujet: La désaffection pour le vote est une réalité   La désaffection pour le vote est une réalité EmptyMar 17 Juil - 20:30

Après les résultats catastrophiques que l’on sait de la participation électorale des Algériens au dernier scrutin des législatives, le journal marocain Libération donne, dans sa livraison d’aujourd’hui, une analyse à peu près comparable du désintérêt des Marocains pour le vote.

Selon ce journal, qui s’appuie "sur le rapport du cinquantenaire de développement humain, 68 % de la jeunesse marocaine est dépolitisée." Comme le taux des jeunes est voisin des 70 % de la population globale au Maroc comme en Algérie, on peut donc dire que 14 millions de jeunes, dans chacun des deux pays, ne veulent avoir aucun rapport avec la politique. Quand ce quotidien ajoute que : "96 % des jeunes citoyens n’adhèrent pas aux partis politiques", constat également applicable à l’Algérie, on comprend encore mieux les distances prises par ces jeunes par rapport aux formations politiques, dans leur diversité, qu’ils se refusent d’intégrer, malgré la nécessaire relève attendue d’eux pour assurer la pérennité desdites formations.

Mais, le plus curieux dans l’étude présentée par Libération se situe dans la catégorisation des électeurs.

Pour ce journal, il y a d’abord les mercenaires, qu’anime l’appât de l’argent, faussant du même coup le processus de démocratisation du pays. Les partis politiques sont notamment visés qui exploitent la naïveté et la spontanéité naturelle des gens... Ils n’ouvrent les portes de leurs locaux qu’à l’approche des élections, exactement comme en Algérie.

En second lieu, viennent les adhérents ou sympathisants des partis politiques qui n’ont suffisamment pas de convictions solides ; certains adhèrent par anticipation : adhérer d’abord et comprendre par la suite. L’auteur de l’article croit trouver là, chose également plausible, l’explication du manque d’enthousiasme qui manque aux meetings et aux réunions des partis politiques.

Ensuite, les proches donnent partout où il y enchevêtrement des familles et des relations sociales une certaine uniformité à la couleur des votes. C’est bien le cas, également, en Algérie.

Il y a encore les nouveaux et enfin l’intelligentsia qui estiment que les partis politiques manquent eux-mêmes de démocratisation interne, de sérieux, puisqu’ils n’ont pas de programmes précis et sont incapables de se situer dans le champ politique, de droite, du centre ou de gauche.

Face à cette situation pour le moins ambigüe, conclue le journal, l’intellectuel marocain (ou algérien, pourrait-on ajouter) prend ses distances, lui aussi, de la politique, par crainte d’être trompé, déçu, etc., car il est contre tout court l’hypocrisie politique, la politique politicienne, la langue de bois.

Rapportée à l’Algérie, une telle analyse, à peu de choses près, s’y confondrait en fin de compte.
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