Comme l'a relevé ces jours derniers le journal El Watan, les rues d'Alger se vident effectivement de leurs Chinois.
Y compris dans les quartiers où, comme commerçants et camelots, ils étaient installés en force jusqu'à l'année dernière, leur présence se raréfie, ayant baissé le rideau de ce qui fut leur magasin ou retiré leur table des marchés.
Il semble que ces étrangers se rangent parmi ceux qui n'apprécient guère les nouvelles dispositions instituées par la Loi de Finances complémentaires de 2009 qui, en Algérie, oblige les commerçants étrangers à prendre un partenaire algérien disposant de 51 % des parts dans toute activité commerciale.
Eux qui vivent en communauté isolée et comprennent mal les langues véhiculaires des Algériens, il leur est naturellement difficile de communiquer déjà avec eux et plus encore s'ils doivent, pour se plier à la loi, affiner leurs relations en vue d'une association commerciale.
S'estimant eux-mêmes l'objet de railleries récurrentes et de critiques acerbes tenant surtout à la mauvaise qualité de la camelote qu'ils vendent, ils ont fini par comprendre qu'il est préférable de plier bagages et d'aller chercher ailleurs leur pitance.