C'est la première fois depuis l'invasion de l'Irak, par les agresseurs anglo-américains, que son gouvernement fait appel aux entrepreneurs algériens à l'effet de prendre part à la reconstruction du pays.
Le nouvel ambassadeur de ce dernier à Alger, Oudai Mouza Abdelhadi Kheirallah, a lui-même invité un certain nombre d'entrepreneurs algériens à une réception au cours de laquelle il leur a demandé de participer aux appels d'offres lancées par Bagdad.
Cette invitation intervient quelques jours à peine après le retrait de quelques forces militaires américaines d'Irak qui clôt en principe l'occupation illégale de ce pays au plan militaire. Mais 50 000 Gi's au moins demeurent encore dans ce pays pour prétendument former l'armée et la police irakiennes, car, en vérité, un millier tout au plus y eût suffi.
Les entrepreneurs algériens, qui sont régulièrement écartés par le régime de Bouteflika des grands chantiers locaux attribués de préférence à des étrangers qui assurent bien évidemment des dessous-de-table plus intéressants en devises, ont beaucoup apprécié le geste de l'ambassadeur irakien.