9 morts et 35 blessés - bilan des accidents de la circulation - ont été enregistrés dans la seule journée d'hier, à travers le territoire national.
On peut, bien sûr, imputer cette hécatombe récurrente et chaque fois bien malvenue sur le compte de l'inobservation des règles de la circulation par les conducteurs tous âges et les deux sexes confondus, mais ce n'est certainement pas tout. Le ramadhan y est assurément pour beaucoup : le manque de sommeil (les gens veillent trop et s'endorment au volant le jour) et la perte de vigilance avec le ventre creux ne sont pas les moindres maux sur les routes.
Le plus déplorable est enfin l'absence presque totale des policiers et des gendarmes pour prévenir ces catastrophes quotidiennes. Ils sont certes sur les routes et les carrefours pour créer des bouchons surtout aux approches des grandes villes et tout particulièrement de la capitale, mais il est rare qu'ils interceptent les chauffards très nombreux pourtant à jouer aux Fangio au volant et à faire fi des règles élémentaires du code de la route.
En fin de compte, c'est toute la collectivité qui est atteinte par ces catastrophes quotidiennes, puisque, en plus de bloquer durablement la circulation, chaque accident a son lot de blessés nombreux qui sont dirigés sur les hôpitaux et pris en charge anormalement sur le budget de l'État.